Les relations au sein de la phrase complexe

Une phrase complexe est une phrase qui contient plus d’une proposition. Ces propositions peuvent être indépendantes ou dépendantes les unes des autres. Les relations au sein de la phrase complexe concernent les liens logiques et syntaxiques qui existent entre ces propositions.

I. Les propositions indépendantes

Dans une phrase complexe, les propositions indépendantes sont celles qui peuvent être séparées sans perdre leur sens. Elles sont généralement liées par des conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou par des adverbes de liaison (puis, ensuite, alors, donc, pourtant, néanmoins, cependant).

Exemple : « Il est parti tôt et il a raté son train. » Ici, « Il est parti tôt » et « il a raté son train » sont deux propositions indépendantes reliées par la conjonction de coordination « et ». Chacune de ces propositions a un sens complet en soi.

II. Les propositions subordonnées

Dans une phrase complexe, les propositions subordonnées sont celles qui dépendent d’une autre proposition, appelée la proposition principale. Il existe différents types de propositions subordonnées, selon leur fonction dans la phrase.

  1. Proposition subordonnée relative : Elle donne des informations supplémentaires sur un nom ou un pronom de la proposition principale. Elle est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc.). Exemple : « L’homme qui est parti tôt a raté son train. » Ici, « qui est parti tôt » est une proposition subordonnée relative qui donne des informations sur « l’homme ».

 

  1. Proposition subordonnée conjonctive : Elle est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, si, parce que, comme, etc.) et peut avoir différentes fonctions (complément de verbe, complément de nom, sujet, etc.). Exemple : « Je pense qu’il a raté son train. » Ici, « qu’il a raté son train » est une proposition subordonnée conjonctive qui est le complément du verbe « pense ».

 

  1. Proposition subordonnée infinitive : Elle est formée d’un verbe à l’infinitif et peut avoir différentes fonctions (complément d’objet, sujet, etc.). Exemple : « Je l’ai vu partir. » Ici, « partir » est une proposition subordonnée infinitive qui est le complément d’objet de « vu ».