La syntaxe des propositions subordonnées relatives

Une proposition subordonnée relative est une proposition qui complète un nom (ou un pronom) et qui est introduite par un pronom relatif. Elle donne des informations supplémentaires sur le nom auquel elle se réfère.

I. Les pronoms relatifs

Les pronoms relatifs sont les mots qui introduisent les propositions subordonnées relatives. Ils varient en genre, en nombre et en fonction. Parmi les plus courants, on trouve « qui », « que », « quoi », « dont », « où », « lequel », « laquelle », « lesquels », « lesquelles », etc.

  1. Qui : Il est utilisé pour le sujet de la proposition subordonnée relative. Exemple : « L’homme qui parle est mon professeur. »
  2. Que : Il est utilisé pour l’objet direct de la proposition subordonnée relative. Exemple : « C’est le livre que j’ai lu. »
  3. Dont : Il est utilisé pour indiquer une possession ou une appartenance. Exemple : « C’est la maison dont je suis le propriétaire. »
  4. : Il est utilisé pour indiquer un lieu ou un moment. Exemple : « C’est l’endroit où je suis né. »

II. La place des pronoms relatifs

Dans la proposition subordonnée relative, le pronom relatif occupe généralement la première place, et il est suivi directement par le verbe, sauf si le pronom relatif est « que », auquel cas il est suivi par le sujet de la subordonnée relative.

III. L’accord du verbe de la subordonnée relative

Le verbe de la subordonnée relative s’accorde en personne et en nombre avec l’antécédent (le nom ou le pronom auquel se réfère le pronom relatif).

IV. Les propositions subordonnées relatives explicatives et déterminatives

Il existe deux types de propositions subordonnées relatives : les explicatives et les déterminatives.

  1. Les subordonnées relatives explicatives apportent une information supplémentaire qui n’est pas nécessaire pour comprendre le sens de la phrase. Elles sont généralement séparées du reste de la phrase par des virgules. Exemple : « Mon frère, qui est avocat, habite à Paris. »
  2. Les subordonnées relatives déterminatives apportent une information nécessaire pour identifier l’antécédent. Elles ne sont pas séparées par des virgules. Exemple : « La personne qui m’a appelé n’a pas laissé de message. »