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ToggleLa France est caractérisée par une grande diversité de milieux, tant en métropole qu’en Outre-mer. Cette richesse et cette fragilité des milieux nécessitent des actions de valorisation et de protection pour répondre aux enjeux d’aménagement, nationaux et européens, tout en tenant compte des défis environnementaux tels que l’exploitation des ressources, la protection des espaces et la gestion des risques.
Les départements et régions d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte) présentent une grande diversité de milieux tropicaux (forêts humides, mangroves, récifs coralliens) et de ressources naturelles (biodiversité, pêche, énergie), mais sont confrontés à des enjeux de développement durable, de protection de l’environnement et de gestion des risques naturels (cyclones, éruptions volcaniques, glissements de terrain).
La Guyane, située en Amérique du Sud, est un département et une région d’outre-mer de la France. Elle possède une grande diversité d’écosystèmes, notamment des forêts tropicales humides, des savanes et des zones humides, ainsi que de nombreuses ressources naturelles. La biodiversité y est très riche, avec une grande variété d’espèces animales et végétales.
Les ressources naturelles (eau, sols, forêts, énergie, minéraux) sont exploitées pour répondre aux besoins des populations et aux activités économiques, mais leur gestion doit être durable et respectueuse de l’environnement (préservation des écosystèmes, réduction des pollutions, gestion des déchets, économie circulaire).
Les activités agricoles, industrielles, touristiques et portuaires contribuent à la valorisation des milieux, à la création d’emplois et à la croissance économique, mais doivent être encadrées pour limiter les impacts environnementaux (pollution, fragmentation des habitats, consommation d’espace) et préserver la qualité de vie des populations (bruit, paysages, patrimoine).
Les aménagements et les infrastructures (routes, voies ferrées, barrages, ports, zones d’activités) sont nécessaires pour le développement des territoires et la mobilité des personnes et des marchandises, mais doivent être conçus et réalisés en tenant compte des contraintes et des potentialités des milieux, de la protection des espaces et de la gestion des risques.
Les politiques publiques nationales et européennes visent à protéger et à restaurer les milieux et les écosystèmes, à prévenir et à réduire les risques naturels et technologiques, et à promouvoir un développement durable et équilibré des territoires (loi montagne (1985), loi littoral (1986), loi sur l’eau, politique agricole commune, politique de cohésion, directive cadre sur l’eau, directive habitat, directive inondation).
Les instruments de protection et de gestion des milieux et des espaces (parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves naturelles, zones Natura 2000, sites Ramsar, contrats de rivière, schémas d’aménagement et de gestion des eaux) permettent de préserver la biodiversité, les paysages et les ressources naturelles, de sensibiliser les populations et les acteurs locaux, et de mettre en œuvre des actions concertées et adaptées aux contextes territoriaux.
Les acteurs publics (État, collectivités territoriales, agences de l’eau), les acteurs privés (entreprises, agriculteurs, pêcheurs, associations), les scientifiques et les citoyens sont impliqués dans la protection et la gestion des milieux, par le biais de la concertation, de la participation, de l’éducation à l’environnement, et de la coopération transfrontalière et internationale (bassins hydrographiques, espaces maritimes, projets de coopération).
La France, avec ses milieux métropolitains et ultramarins, est confrontée à des enjeux majeurs de valorisation et de protection, qui nécessitent des politiques, des instruments et des acteurs adaptés, pour concilier les impératifs de développement économique et social avec les exigences de préservation de l’environnement, de gestion des risques et de qualité de vie des populations.