Objectif :
Table of Contents
ToggleSubvention : aide financière versée par l’État dans le but de favoriser l’intérêt général
Intérêt général : la finalité d’actions censées servir une population dans son ensemble (« ce qui est pour le bien public »)
Au lieu d’une taxe, le gouvernement peut décider d’attribuer une subvention (aide financière directe ou indirecte) pour guider les décisions en matière d’offre et de demande des agents économiques.
Cela se reflète graphiquement par l’obtention d’un nouveau point d’équilibre et une hausse des quantités échangées.
Une subvention est une aide financière accordée par l’État à un agent pour appuyer son activité lorsqu’il estime que celle-ci sert l’intérêt général (renvoie à ce qui sert la population tout entière).
Exemples : soutenir les initiatives destinées à réduire les émissions de CO2, inciter les agriculteurs européens et nord-américains à moins polluer, favoriser la recherche et développement (R&D), la création artistique, etc.
Les subventions publiques peuvent contribuer directement au financement de l’activité (subvention d’exploitation) ou pour aider à financer certains équipements ou encore l’accomplissement de travaux ou d’une rénovation d’un local (subvention à l’investissement).
Il existe aussi des subventions en nature qui consiste à remettre des équipements, des locaux ou encore des fonctionnaires (ex. : la mise à disposition à titre permanent ou ponctuel de locaux appartenant à une collectivité publique pour organiser des spectacles vivants).
L’État en permettant à des entreprises de bénéficier d’une subvention, leur permet de réaliser un bénéfice plus élevé pour un prix de vente déterminé, ce qui devrait les encourager à accroître leur offre.
Ci-dessous, nous pouvons observer qu’avant mise en place d’une subvention, pour un prix de vente P1, les entreprises offrent la quantité Q1.
Après subvention, la quantité offerte est de Q1’.
Nous observons le même phénomène pour le prix P2, les coordonnées (Q1′, P1) et (Q2′, P2) permettent de tracer une nouvelle courbe de l’offre O2.
Le point d’équilibre passe alors d’Éq1 à Éq2 (en projetant ce point sur l’axe des ordonnées nous obtenons le prix d’équilibre (Péq) et sur l’axe des abscisses la quantité d’équilibre (Qéq)) : la subvention a donc conduit à une hausse des quantités échangées.
Avant la mise en place de la subvention, pour un prix de vente P1, les ménages étaient prêts à acheter la quantité Q1, après subvention, ils demandent Q1’
Il en est de même pour le prix P2. Les coordonnées (Q1’, P1) et (Q2’, P2) rendent possible une nouvelle courbe de la demande D2.
On constate le déplacement du point d’équilibre d’Éq1 à Éq2 : la subvention s’est donc effectivement traduite par une augmentation des quantités échangées.