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ToggleLa demande est la quantité d’un bien qu’un agent économique ou un groupe d’agents veut acquérir à un prix donné. De façon générale, la demande diminue à mesure que les prix augmentent.
Voici l’explication des néoclassiques de ce phénomène : le prix qu’un consommateur est prêt à payer pour un bien, comme une pomme, correspond à la satisfaction qu’il en retire. Ils émettent alors l’hypothèse que le consommateur qui a déjà mangé une pomme sera moins satisfait d’une seconde pomme : l’utilité marginale de la pomme diminue. De la même manière, un individu assoiffé tirera une grande utilité marginale de son premier verre d’eau, un peu moins du deuxième, et encore moins du troisième.
Par conséquent, la seule manière de le convaincre d’acheter une pomme en plus est de baisser le prix.
L’effet Veblen (mis en évidence par l’économiste et sociologue Thorstein Veblen) consiste à préférer des biens pour leur prix élevé et non leur valeur pratique.
Ces biens sont destinés à indiquer la situation sociale du consommateur. De sorte que des prix élevés peuvent intéresser des consommateurs qui veulent se distinguer par leur richesse.
En ce qui concerne les biens de luxe ou du moins ceux qui permettent une certaine distinction sociale, la baisse des prix de ces produits donne lieu à une baisse de l’intérêt qu’ils présentent à leurs acheteurs éventuels. À l’inverse, une hausse du prix d’un produit peut le rendre plus désirable et le placer dans la catégorie des biens ayant un rang social élevé.
Dans l’ensemble, l’effet Veblen se matérialise par le fait que les individus tendent à désirer des biens dont le prix élevé fait toute la valeur en dépit d’une valeur pratique éventuellement faible (consommation ostentatoire).
Par exemple, posséder des œuvres d’art, vêtements de marque, voitures anciennes de luxe, bijoux, etc.
La « loi de l’offre » : toutes choses égales par ailleurs, lorsque le prix d’un bien augmente, la quantité offerte du bien augmente. En revanche, quand le prix baisse, la quantité offerte diminue.
Selon les néoclassiques, c’est la perspective d’une hausse des profits qui motive une entreprise à accroître sa production.
Selon eux, une entreprise ne produit une unité de marchandises supplémentaire que si les recettes provenant de la vente excèdent son coût de production (recette de la vente supérieure au coût de la production). Donc, pour qu’une entreprise augmente sa production, c’est-à-dire son offre, le prix doit augmenter.
Pour l’exemple, lorsque le prix des jeux vidéo est élevé, la vente de jeux vidéo est profitable et donc la quantité offerte est grande. Inversement, lorsque le prix des jeux vidéo chute, l’entreprise est moins rentable et, par conséquent, les vendeurs produisent moins de nouveaux jeux, d’autant plus que les investissements destinés à leur développement sont souvent considérables. À un prix trop faible, certains vendeurs peuvent même décider de mettre fin à leur activité et leur offre tombe à zéro.
Dans certains cas, l’offre ne peut pas évoluer (l’offre est rigide). Par exemple, il y a des biens qui ont une quantité disponible limitée (comme les tableaux de maîtres c’est-à-dire de peintres d’une grande réputation). Ou, lorsque tous les facteurs de production d’un pays sont mobilisés, ce dernier ne peut plus accroître sa production. L’offre est alors considérée comme inélastique au prix.
En dépit de cela, on constate parfois que l’offre est théoriquement infinie. Par exemple, un forfait de téléphonie mobile peut permettre de passer un nombre illimité d’appels (soit dans les faits la possibilité d’effectuer 2 629 800 appels d’une seconde par mois)
L’évolution de l’offre dépend du prix, mais aussi d’autres facteurs tels que l’amélioration des techniques de production (progrès technique) ou des coûts de production (coûts des facteurs).
La courbe d’offre se déplace vers la droite lorsque les producteurs offrent une quantité plus importante sur le marché du fait de la réduction des coûts due aux gains de productivité ou à la baisse du prix des matières premières. Le prix du marché tend alors à diminuer.
L’évolution de la demande dépend du prix, mais d’autres facteurs peuvent aussi rentrer en jeu comme le prix des produits substituables (qui peuvent remplacer le produit d’origine) ou des produits liés (vendus ensemble), des revenus ou encore goûts changeants des consommateurs.
La courbe de la demande se décale vers la gauche quand les consommateurs achètent une quantité plus faible sur le marché, par exemple en raison des prix moins élevés des substituts qui sont devenus plus attrayants, la réduction des revenus ou l’innovation qui rend le produit concerné obsolète.
(Texte de la vidéo : https://dessinemoileco.com/wp-content/uploads/2014/04/hausse-du-prix-du-logement-.pdf )
La loi de l’offre et de la demande est un concept économique qui stipule que, toutes choses étant égales par ailleurs, le prix d’un bien ou d’un service va tendre vers le niveau auquel l’offre et la demande sont équilibrées. Cela signifie que, si la demande pour un bien immobilier est élevée et que l’offre est faible, le prix de l’immobilier va augmenter.